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Chronique officielle  >  Inade - Aldebaran
Inade - Aldebaran

album Aldebaran
groupe Inade
label Cold Spring
année 2000
style dark ambiant
lyrics indisponibles
site officiel  http://www.loki-found.de/inade/



tracklist

1. Signals From 68 Dimensions (pt 1)
2. Signals From 68 Dimensions (pt 2)
3. The Conquest of Being Separate (pt 1)
4. The Conquest of Being Separate (pt 2)
5. The Crushing of Earthly Foundations (pt 1)
6. The Crushing of Earthly Foundations (pt 2)
7. The End of the Beginning (pt 1)
8. The End of the Beginning (pt 2)

auteur Nattestid
date  04-11-2004

9/10

Inade pour cet album s'est inspiré des théories de la société de Vril, un groupe occultiste des années 30.
Aldebaran l'étoile sombre (le soleil noir dans la constellation de Taureau) était considéré comme la résidence d'êtres supérieurs, mais aussi le berceau et la tombe de toute vie.
L'ouvrage est d'une noirceure rarement égalée et se vit comme un voyage au coeur des ténèbres, une plongée en apnée dans des abysses d'horreurs inconnues; on n'aurait pas mieux trouvé comme bande son pour donner vie à la planète Yuggoth, le monde d'origine des Grands Anciens de Lovecraft.
Clairement orienté vers les sonorités indus (drônes, crachotements radio, bruits de machines, etc...), le disque en lui même se divise en quatre titres, chacun composé de deux parties, le tout pour un plaisir pervers de 62 minutes.
"Signals From 68 Dimensions":
Telle la marée qui sans arret revient à la charge pour éroder la falaise, le mouvement oscillatoire du brouahah et des bruitages électroniques ronge au fur et à mesure notre résistance mentale.
A cette étrange symphonie vient s'ajouter un gargouillement organique régulier comme une horloge suisse, transportant d'un coup la scène dans l'appareil digestif d'un alien répugnant.
"The Conquest of Being Separate":
L'auditeur qui réussit à survivre à ces 18 minutes de torture mentale n'est pas au bout de ses peines car l'album enchaine sur bruitage rapidement opressant et rappelant curieusement un signal de sonar. On s'imagine déjà à bord d'un sous-marin, en train de parcourir les profondeurs marines de ce monde extra-terrestre.
En deuxieme partie, l'immersion se poursuit avec une multiplication de drônes s'enchevêtrant les uns dans les autres.
"The Crushing of Earthly Foundations":
Un battement sourd évoquant ceux des tam-tam rythmant les cérémonies vaudou martèle ensuite ce qui reste de vos pauvres tympans, pendant que rentetit vaguement au loin la clameur d'une foule de danseurs en transe.
Puis comme pour faire oublier cet interlude plutôt "organique", les percussions sont relayées par une étrange mécanique qui se met peu à peu en route, pour un retour au coeur de la redoutable machinerie alien.
"The End of the Beginning":
Un pandemonium de parasites électriques et de drônes vient à bout des dernières forces de l'auditeur, le plongeant dans une jungle electromagnétique infestée d'insectes inconnus et dangereux.
Enfin, le disque s'achève sur un magma sonore du meme genre, agrémenté d'une voix inquiétante déclamant son discours en toile de fond...
Impressionant, on en ressort le corps et l'esprit lessivés, mis en pièces par tant d'agression sonore et vicieuse. Heureusement que je ne chronique pas tous les jours des albums de cet accabit, car il y a longtemps que je serais interné en asile psychiatrique.

note des visiteurs
nombre de vote(s) 1

9/10





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