album :
Ultimate Darkness
groupe :
année :
2005
label :
style :
Gothic Heavy Metal
site officiel :
tracklist :
1. Disbeliever
2. My Burden
3. Ultimate Darkness
4. Biting Cold
5. The Dark One
6. Save Me
7. Speak Silence
8. Next to Nothing
9. Follow Me
10. The Fall
11. Endless Night
12. Sleep Sleep Sweetheart
Darkseed - Ultimate Darkness
Par yann swano
date : 15-02-2006
note : 6|10
Darkseed est une formation d’outre Rhin jouissant d’une popularité respectable dans leur pays d’origine. Le groupe, après plusieurs revirements musicaux, démontra avec talent que la cohésion metal et sonorités gothiques pouvaient s’avérer judicieuse, efficace et accrocheuse de surcroît.
Soutenant une belle prestance artistique, Darkseed poursuit donc sa carrière avec "Ultimate darkness" sans toutefois apporter d’éléments révolutionnaires à son univers musical. Il est vrai, qu’après un "astral adventures" en demi teinte, j’attendais beaucoup de ce nouvel album, peut être trop.
Adoptant la formule inépuisable du schéma : mur sonore de guitares, clavier prédominant, chant clair à tonalité grave, les allemands, sans nous étonner parviennent néanmoins à nous faire passer un agréable moment. Epaulé par une production des plus honorables et par des refrains toujours aussi travaillés, Darkseed triomphe sans gloire et c’est fort décevant de s’en apercevoir. Il est indéniable que cette absence d’audace artistique pourrait porter atteinte à la crédibilité du groupe si à l’avenir, de renouveau, il n’y a point…
Les signes annonciateurs marqués par le sceau du déclin, seraient peut être cette pochette dénué d’originalité et on ne peut plus ridicule (plus de moyens pour s’offrir un graphiste digne de ce nom chez massacre records ???) et l’utilisation abusive du concept darkness usé jusqu'à la corde.
Tout cela manque cruellement d’enthousiasme et l’impression dominante est que Darkseed honore un contrat, préservant l’essentiel avec un certain sens de la suffisance. De part ce fait, je ne peux que m’interroger sur les motivations profondes du groupe. Un peu d’envie que diable.